Protégées par les épines des ronces, les petits bonbons violets sont un trésor bien gardé ! Oubliant leurs meurtrissures aux mains, les cueilleurs ne résistent pas à les manger sur place… la tarte sera donc pour une prochaine fois.
Bien que la rentrée des classes ait sonné, c’est encore la saison des mûres ! Profitez-en ! Rien ne vaut les détours le long des sentiers, à guetter des fruits brillants parmi les piquants. Madeleine de Proust, ils rappellent les souvenirs de l’enfance. Les mains sont griffées et écorchées, mais c’est le prix à payer pour saisir les baies tiédies par le soleil. Butin mérité qui fini inlassablement par être dégusté avant le retour à la maison. Le panier de la récolte restera désespérément vide. Pas grave, « il n’y avait rien » dira-t-on. Coquine, la mûre laisse des traces et trahit la gourmandise : t-shirt taché, ongles bleus et les lèvres violettes ! Qu’importe tant qu’on peut encore y retourner… et tout manger.


Article rédigé pour le magazine Saveurs n°266 (Juillet/Août 2020).
Ma version de la confiture de mûres.
Une réponse à “Les mûres.”
[…] les mûres, lavez-les, écartez celles qui ne seraient pas mûres […]
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